Le professeur Thierry Alavo, enseignant-chercheur à l’Université d’Abomey-Calavi, a été victime d’un cambriolage insolite dans sa résidence à Tokan, commune d’Abomey-Calavi dans la nuit du mercredi dernier. Les malfrats, après avoir forcé la grille de sécurité, ont non seulement emporté vivres et appareils électroniques, mais ont également pris le temps de manger du gari avant de repartir.
L’affaire prête autant à l’incrédulité qu’à l’indignation. Dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 septembre 2025, des individus se sont introduits dans la maison de l’universitaire Thierry Alavo en escaladant un mur de trois mètres et en cisaillant une barre de fer. Une fois à l’intérieur, ils ont délayé gari et arachides grillées dans un bol, dégusté du chocolat, avant de fouiller méthodiquement le logement. « Les voleurs ont pris ma maison pour leur propre domicile et se sont permis de consommer tout ce qu’ils pouvaient », a confié le professeur Thierry Alavo à DBMEDIAS.
Enquête ouverte par le commissariat de Houèto
Selon son témoignage, les malfaiteurs ont ensuite emporté un sac de riz, des tablettes, des régulateurs électriques, des power banks et divers objets de valeur. Ironie du sort, ils ont laissé sur place un outil de travail, probablement destiné à d’autres effractions. « Comment ne pas rendre grâce à Dieu, quand la première chose qui intéresse le cambrioleur chez toi est de manger ? », a philosophé le fondateur du Centre Edward Platzer.
C’est le surveillant de la maison qui a découvert la scène en constatant la baie vitrée ouverte et la grille de sécurité cisaillée. Il a aussitôt alerté le commissariat de Houèto, dont les agents se sont rendus sur les lieux pour sécuriser l’espace et effectuer des rondes jusqu’au retour du professeur. Si aucune arrestation n’a encore été enregistrée, une enquête est ouverte pour identifier les auteurs.
De retour au pays, Thierry Alavo a indiqué avoir entrepris des réparations urgentes et compte suivre de près l’évolution des investigations. « Je dois me rendre ce soir au commissariat afin de demander à la police de faire le nécessaire », a-t-il affirmé. L’incident survient alors que l’universitaire et sa famille étaient hors du territoire.
